Pourquoi j’ai participé à la première marche pour le climat à Pont à Mousson !

Aujourd’hui, j’ai participé avec près de 150 manifestants et aux côtés de Bora Ylmaz Secrétaire départemental du Parti Communiste de Meurthe & Moselle à la première marche pour le climat de Pont à Mousson.

J’ai eu le plaisir cette semaine de représenter le PCF dans un comité d’organisation représentant différentes associations locales et différents partis et mouvements politiques.

La climatologue nancéienne Véronique Masson-Delmotte tire la sonnette d’alarme depuis longtemps maintenant : les prochaines années sont décisives pour agir contre le dérèglement climatique.

Ce constat est partagé par de plus en plus de citoyennes et de citoyens. Nous devons chacune et chacun travailler ensemble et agir pour construire la société de demain, apaisée, écologique et solidaire.

En quelques mois de consultations citoyennes auprès de 150 personnes tirées au sort, avec l’appui de scientifiques de renom, des propositions innovantes et à même de lutter en partie contre le dérèglement climatique avaient été mises sur la table.

Malheureusement, la majorité de ces propositions ont été modifiées voire purement et simplement écartées par le gouvernement dans le projet de Loi Climat. Pour ne prendre que ce seul exemple, l’ensemble des amendements portant sur l’amélioration des mobilités douces ont été écartés en commission, alors que le transport constitue l’une des premières sources de pollution dans notre bassin de vie.

Une politique résolument tournée vers la transition écologique est pourtant nécessaire, génératrice d’un meilleur cadre de vie et par ailleurs créatrice de nombreux emplois non délocalisables. Il est urgent de créer les ponts nécessaires entre ceux qui luttent contre la fin du monde et ceux qui luttent pour leur fin de mois.

Le dérèglement climatique et les injustices sociales sont les deux faces d’une même pièce : les méfaits du capitalisme !

La mobilisation de ce jour à Pont à Mousson comme partout dans le pays concourt à la prise de conscience et à l’élévation du rapport de force.

N’en déplaise aux pisse-froid de tout poils, Jonathan Richier en tête toujours prompt à critiquer sur les réseaux sociaux les initiatives qui ne viennent pas de lui, accusant même le Préfet d’avoir commis une faute en autorisant la manifestation.

Rappelons au Monsieur Environnement de la Comcom que le droit de manifester est constitutionnel, que depuis le mois de juin 2020, les manifestations revendicatives sont autorisées, c’est un peu la contre partie de l’état d’urgence sanitaire.

Rappelons lui également qu’au lieu de crier à hue et à dia à la récupération politique, il aurait tout simplement pu participer à la manifestation, avec son masque comme tous les participants d’ailleurs.

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